Maestros

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martes, 25 de marzo de 2014

Quino, el gran maestro del humor gráfico argentino, fue condecorado en Francia con La Legión de Honor




www.livreshebdo.com.fr


Pocos seres humanos son merecedores de cosechar tantas muestras de gratitud como las que está recibiendo Joaquín Lavado en estos años. Les dejo aquí algunas de las notas aparecidas en los últimos días en medios nacionales e internacionales. Si bien algunos temas se reiteran inevitablemente, es de todas formas interesante observar la mirada de cada periodista y de cada medio en particular, más allá de que todos coinciden en su admiración hacia Quino.
Felicitaciones una vez más, Maestro!




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Salon du livre :Quino, le papa de Mafalda, 
décoré de la Légion d'honneur
CULTURE BD Par Olivier Delcroix Publié le 23/03/2014 
www.LeFigaro.fr


BD - À 82 ans, le célèbre dessinateur, aussi surnommé le «Sempé argentin», a reçu samedi les insignes d'officier de la Légion d'honneur des mains de l'ambassadeur de France en Argentine, dans le cadre de la célèbre manifestation littéraire qui a lieu porte de Versailles à Paris


Cela fait 50 ans que Mafalda ausculte le monde. Avec le sérieux des enfants idéalistes, cette gamine argentine connue dans le monde entier, de la Chine au Pérou en passant par la Corée, l'Espagne et, bien entendu la France, n'a jamais baissé les bras. Son célèbre papa, Quino, qui l'a créé voici 50 ans, a reçu samedi les insignes d'officier de la Légion d'honneur des mains de l'ambassadeur de France en Argentine, au Salon du livre de Paris.
Sa petite héroïne anticonformiste, connue dans le monde entier, avait elle-même été décorée de la Légion d'honneur le 7 mars, à l'ambassade de France à Buenos Aires: une première pour un personnage de BD. Alors retenu à Madrid par des problèmes de santé, le scénariste et dessinateur de 81 ans n'avait pu venir lui-même recevoir cette décoration. Mais il en avait fait un joli dessin. 
«Quand j'étais petit, en Argentine, et que je voyais dans Paris-Match des artistes recevoir la Légion d'honneur, j'étais très jaloux», a plaisanté Quino, sous les applaudissements, très ému de cette honneur. «Je me disais, un jour si je suis assez sage, on me la donnera peut-être aussi!». 
En cinquante ans de dessins de presse, cet humoriste à la douce poésie graphique, porte toujours avec lucidité, sa plume dans les plaies du globe. Né le 17 juillet 1932, à Mendoza en Argentine, Joaquim Salvador Lavado Tejon, surnommé Quino, apparaît tel qu'en lui-même, la BD l'a changé. À 82 ans, il affiche toujours un sourire fragile. Mais ce sont surtout ses grands yeux, derrière ses lunettes, qui font toute la différence. Ses pupilles noires, mobiles, vous observent, avec autant de curiosité qu'il est possible d'en avoir. Ce regard, aussi bienveillant qu'attentif, voilé toutefois d'un nuage d'inquiétude, Quino continue de le promener sur notre monde tel qu'il va ou ne va pas. Possède-t-il un secret pour extraire un trait d'humour des situations les plus sombres?
«Des gens beaucoup plus sérieux que moi, tels Bergson et Freud, l'ont déjà fait à ma place, expliquait-il au Figaro lors d'un de ses derniers passages à Paris où il possède un appartement. Je considère l'humour comme un océan dont je serais le marin. Tous les matins, je me lève et scrute l'horizon, je sens le vent et me demande si la pêche va être bonne.» A lire ses albums, on se dit que Quino, n'a aucun souci à se faire. 

Quino, le «Sempé argentin» 

Depuis cinquante ans, sa pêche satirique est plutôt miraculeuse. A tel point que d'aucuns ont cru bon de le surnommer le «Sempé argentin». Finalement, cela ne le gêne-t-il pas? «Pas du tout, confie-t-il. Je me souviens même avoir rencontré Sempé en 1968. A l'époque, c'était déjà un dieu pour moi. Nous adorions Bosc, Chaval et Ronald Searle, et nous nous voulions des résistants de l'humour absurde. Je crois que nous partageons la même vision du monde. Nous sommes nés le même jour de la même année et nous avons publié notre premier ouvrage en même temps. En fait, je le considère un peu comme un «frère d'encre».» 

Et qu'en est-il de Mafalda? Se souvient-il du jour où il a créé cette si attachante gamine sud-américaine? «Mafalda est un peu la petite sœur argentine du petit Nicolas... en plus politisé, toutefois, résume-t-il. Mafalda est née d'une bien curieuse manière. C'était en 1962. Une marque d'électroménager m'avait commandé une campagne de publicité où je devais combiner «Peanuts» et la série «Blondie». Il s'agissait des aspirateurs Manfield, marque argentine équivalente à Philips. J'avais créé une douzaine de «strips» où Mafalda évoluait, au quotidien, au sein d'une famille modèle. Finalement, la campagne n'eut jamais lieu. C'est mon ami Julian Delgado, rédacteur en chef de la revue hebdomadaire Primera plana, qui me demanda, en 1964: «Tu aurais quelque chose pour nous?» C'est ainsi que Mafalda, dont j'avais trouvé le nom dans le roman de David Vinas, Dar la cara, vit le jour...» 


«Mafalda, c'est moi. Et je ne veux pas qu'elle vive de nouvelles aventures après ma mort. »
 Quino, dessinateur argentin 


Pourtant, a-t-il pensé, comme pour Blake et Mortimer, Spirou, Lucky Luke, le Marsupilami, Achille Talon et bien d'autres héros de papier, qu'elle pourrait être dessinée par quelqu'un d'autre que lui, après sa mort? Soudain, Quino se trouble. «Ma foi, je n'y avais absolument pas pensé, répond-il, avec le plus grand sérieux. Mais pour moi, tout cela a toujours été très clair. Mafalda, c'est moi. Et je ne veux pas qu'elle vive de nouvelles aventures après ma mort.» Voilà qui est dit. Mafalda devrait être fière de son père. L'aventure continue.



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Quino, condecorado en París: “Yo quería ser Picasso”
LITERATURA - Revista Ñ - 24/03/14 

 Recibió la Legión de Honor, la más alta distinción de Francia. 
 Por SUSANA REINOSO Paris. Especial.  


En el Salón del Libro de París la FNAC, cadena francesa de librerías que tiene un punto de venta en el stand argentino, ofrece fotos digitales gratuitas y, aunque no es el fernet de la Feria del Libro porteña, las filas son interminables. “Las ventas de libros de autores argentinos crecieron este año”, comentó a Clarín la encargada del lugar. Encabeza el ranking Julio Cortázar, sobre todo, su novela Rayuela. Ayer, buena parte de su obra había volado. Y, nobleza obliga, acá también a veces los libros vuelan sin ser pagados. 

Le siguen en ventas los libros de Quino, especialmente, por supuesto, las tiras de Mafalda, que en septiembre cumplirá 50 años. El historietista fue condecorado el sábado con la Legión de Honor de Francia. “Desde que era chico, cuando leía que le daban a alguien la Legión de Honor, me daba muchísima envidia”, dijo Quino. Y no es para menos: la Legión es la condecoración más importante de Francia, la estableció Napoleón en 1802 y reconoce a quienes tengan “méritos extraordinarios”. 

Charlando con el público, Quino hizo su balance: “ Yo quería ser Picasso, estoy contento del resultado con Mafalda, pero no del todo”, dijo. Y aunque explicó que no se imagina una Mafalda cincuentona, cuando le preguntaron de qué se ocuparía ella hoy no tuvo dudas: “De la estupidez humana”. 

En otra mesa se hablaba sobre “la novela de la memoria”. Mempo Giardinelli dijo que “la literatura es un ejercicio de recordación, de memoria. El relato de la literatura es el que las sociedades acaban por asimilar”. Elsa Osorio contó el modo profundo en que se involucró con el tema de los hijos robados durante la dictadura cuando escribió sobre eso. En cambio, Lucía Puenzo contó que su novela Wakolda estuvo “más inspirada en la intención de contar que en la memoria”.

La dictadura, las víctimas del terrorismo de Estado y la memoria están muy presentes en las actividades propuestas por la Argentina. En el suplemento que el diario Le Monde le dedicó al país en el Salón del Libro, un título dice: “En Buenos Aires, escritores entre el dolor y la extravagancia”, bajo una volanta que resalta: “La diversidad y la ebullición son reales en la literatura argentina contemporánea”. En un pequeño apartado, el extenso artículo señala: “Nos equivocaríamos si redujéramos el campo de la inspiración argentina a la dolorosa cuestión de la memoria”.


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CULTURA ›
Quino recibió la Legión de Honor
 en el Salón del Libro de París
Cincuenta años de una creación genial 
Por el aniversario de la aparición de Mafalda, al dibujante y humorista gráfico le otorgaron la máxima condecoración de Francia, y participó de una entrevista pública junto a su colega francés Zep. “Yo quería ser Picasso”, confesó el maestro.
› Por Silvina Friera - Página/12 - Desde París 


“La principal preocupación de Mafalda hoy sería la estupidez humana.” La emoción de Quino –después de esta celebrada afirmación dicha en francés– le dibujaba en su cara un gesto de agradecimiento asombrado y dicha infinita. Nunca olvidará el amor que le declaró el público francés en el Salón del Libro de París, donde recibió la Legión de Honor –máxima condecoración de Francia– por los cincuenta años de Mafalda, y participó de una entrevista pública junto al dibujante francés Zep. Más de mil personas aplaudían, se ponían de pie, le sacaban fotos y le gritaban en francés: “¡Maestro!”, “¡Gracias, Quino!”. Antes de que Didier Pasamonik, editor de ActuaBD, comentara que “Mafalda devino una superstar”, la estupidez humana intentó conseguir un trofeo con trampa. Una joven se subió al escenario y le puso sobre las piernas del entrañable dibujante y humorista gráfico de 81 años un letrero con la insignia opositora al gobierno de Nicolás Maduro: “S.O.S Venezuela”. Y obtuvo la foto que deseaba. Pero cuando al final se abrió el juego al público, una joven venezolana que reside en París, tomó el micrófono para preguntarle, “a usted que es un gran humanista”, sobre la situación de Venezuela. “Deseo a Venezuela lo que le puedo desear a todos los países del mundo: que no haya injusticia. Hablar de la situación de Venezuela es complicado, no sé qué decirte. Porque amé siempre la Revolución Cubana y la amo todavía. Es un país que es así y al mismo tiempo no es tan así.” No era lo que la joven quería escuchar y se retiró ofuscada.

“Vengo de una familia antifranquista y anticlerical. Me considero de izquierda”, aclaró Quino. Y empezó a gambetear las respuestas con un estilo breve. ¿Qué hay de argentino en Mafalda? “Yo”. El público francés festejaba ese modo de ser del maestro. “No todo el mundo puede ser humorista –planteó–. Hay que tener algo, no sé qué es, pero hay que tener algo. Para ser humorista, siempre tenés que criticar algo. Empecé a publicar y quería saber qué era el humor. Leía a Freud, estaba buscando. En otro momento dije que el que maneja un barco no se pregunta qué es el mar todos los días, simplemente se manda. Hay cierta manía por saber qué es el humor y no la angustia.” Mafalda, su personaje más célebre, nació por encargo para una tira cómica que sirviera como publicidad encubierta de una marca de electrodomésticos Mansfield. Luego reveló cuáles fueron las fuentes de inspiración de los personajes de esta tira cómica universal. “Felipe salió de un periodista argentino admirador de la Revolución Cubana, Jorge Timossi, que murió en Cuba hace tres años –explicó–. Manolito es un tipo que existe en todas partes; una persona a la que le gusta el dinero es normal. Susanita también es un personaje que existe en todas las sociedades. Mafalda es el más inventado. El personaje que amé mucho es Libertad, porque siempre fue muy contradictoria, pero muy libre como todos nosotros que amamos la libertad, la aceptamos y también nos incomoda un poco.” 

¿Si dibujara ahora a Mafalda como sería? “Nunca me lo pregunté; es un dibujo y es lo que es: irrepetible. Hay personas que quieren saber si Miguelito se casó con Susanita, pero ese tipo de preguntas no me las hago.” Quino dejó de dibujar a Mafalda porque en la década del ’70 “los escuadrones de la muerte habían empezado a buscar sangre y Mafalda no podía dejar de hablar de eso”. Cuando Pasamonik observó que muchos compatriotas tuvieron que exiliarse –como Quino, que se fue a Milán en 1976–, el dibujante y humorista gráfico afirmó: “El exilio siempre es un desgarro”. La curiosidad por el francés que habla Quino quedó saldada cuando comentó que “a todo el mundo le gusta Francia, en realidad a todo el mundo, no”. “En la Argentina fue siempre culturalmente muy importante. La cultura francesa era vista como la más importante y crecí con esta idea.” A la hora de hacer un balance sobre su carrera, Quino hizo una confesión. “Yo quería ser Picasso; estoy contento con el resultado de Mafalda. Pero no para tanto.” Otra vez arrasaron los aplausos y la ovación. 

Entre las influencias literarias, recordó a Romain Rolland y el Antiguo Testamento. “Ahí está todo: la corrupción, la muerte, el amor; todas las actitudes humanas están allí. Si ustedes leen la Biblia, hay pasajes muy picantes –subrayó–. La parte de Sodoma y Gomorra con esos monos que descendieron, y no me acuerdo quién era en Gomorra el que quería hacer el amor con los monos.” Entonces llegó el turno de recibir la distinción y subieron al escenario el embajador francés en Argentina, Jean-Michel Casa, el secretario de Cultura de la Nación, Jorge Coscia, y Daniel Divinsky y Kuki Miler, editores de Quino. “Cuando era chico y veía en los periódicos que alguien recibía la Legión de Honor, me daba muchísima envidia”, reconoció el humorista gráfico. “Pensaba: ‘A lo mejor si me porto bien algún día me la darán’. Estoy muy emocionado”, balbuceó al borde de las lágrimas.



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Cultura
Quino recibió la Legión de Honor
 y una gran ovación en París
El padre de Mafalda fue homenajeado en una sala repleta de público en el Salón del Libro; 
sus trabajos son muy populares en Francia, que lo condecoró con su más importante distinción. 
Por Nathalie Kantt | Para LA NACION 

Quino, que confesó que está perdiendo la vista, recibió grandes aplausos.


El público aplaudía de pie, emocionado. Le gritaba "¡bravo!", "¡grande!". Los periodistas se amontonaban para tomarle fotos . La charla de Quino con el creador de Titeuf, la historieta más famosa de Francia, concluía con una distinción, la Legión de Honor, máxima condecoración en este país, otorgada por el embajador de Francia en la Argentina. A Quino, en silla de ruedas, le acercaron un micrófono. "Hace años, cuando leía que se lo daban a otros, me daba muchísima envidia. Hoy ese momento me ha llegado. Estoy muy emocionado. Muchas gracias." Las palabras del padre de Mafalda multiplicaron los aplausos en el más grande de los cuatro escenarios del Salón del Libro de París. 

Quino es amado en Francia y, con más de un millón de ejemplares vendidos en este país, una cifra enorme en el mundo de los dibujos, es considerado un fenómeno editorial. La casa Glénat, fundada en 1969, publica los libros de Mafalda desde hace casi 30 años. Francia fue el tercer país en empezar a publicarlos, después de Italia. El libro con la obra completa de Mafalda que la casa lanzó para festejar los 50 años de su nacimiento se agotó en tres semanas. La tirada había sido de 10.000 ejemplares. 

A pedido de los lectores franceses, que preguntaban cómo hacerles descubrir a sus hijos de cuatro años esas historietas que ellos tanto habían disfrutado, Glénat también publicó cuatro álbumes dirigidos a explicarles Mafalda a los más chicos. Quino se entusiasmó con ese proyecto. "Es un pilar histórico que hoy se sigue confirmando. Aunque nosotros no hayamos vivido en ese escenario político tan fuerte que evoca Quino, quedan esos valores atemporales, ineludibles, esa mirada cándida de los chicos sobre el mundo, sobre la riqueza, la ecología, la economía", explica a LA NACION el director de Glénat, Jean Paciulli. 

Quino transmite tranquilidad. Amablemente acepta dialogar con LA NACION y es sensible al tacto. Confiesa que casi no ve lo que pasa a su alrededor porque está perdiendo la vista. La mano le tiembla. "Es muy feo, a uno se le va desapareciendo el mundo", cuenta. Su declaración perfora el cuerpo. "La gente considera que Mafalda es una persona de verdad y hay lectores que se ofenden cuando les digo que es un dibujo más. Es muy difícil", agrega.

Hasta último momento nadie sabía en el Salón si Quino realmente vendría. El encuentro estaba programado, pero su delicada salud no le había permitido llegar a fines de enero a Angulema, al sudoeste del país, donde se realizó el festival internacional de la historieta, con un homenaje especial al autor argentino por el doble aniversario: sus 60 años de carrera y los 50 de Mafalda. Para suerte de los franceses, Quino llegó anteayer. Durante la charla con el dibujante suizo Zep, el creador de Titeuf, también editado por Glénat, el mendocino evocó sus principios como dibujante de historietas y su exilio a Europa en 1976. Al final, el comprovinciano Julio Le Parc se acercó a saludarlo. Se conocen desde hace años.

Si bien la de Quino fue la actividad argentina más concurrida, no fue la única que gozó de la atención de los lectores que ayer pasaron por el Salón. Los escritores Fernanda García Lao, Samanta Schweblin, Oliverio Coelho y Rosalba Campra conversaron sobre literatura fantástica en el Río de la Plata, a sala llena. Durante una charla homenaje, Martín Kohan confesó que nunca le había agradecido a Juan José Saer por su obra, y que aprovechaba ese momento para hacerlo. El público sonreía. Los franceses disfrutan de esos guiños.

Al mismo tiempo que la conferencia con Quino, y mientras cientos de franceses entusiasmados se abalanzaban sobre las propuestas literarias argentinas, el subsecretario de Cultura de la Nación, Jorge Coscia; el filósofo y fundador de Carta Abierta, Ricardo Forster; el psicoanalista Jorge Alemán y el politólogo Ernesto Laclau, todas figuras cercanas al Gobierno, presentaban sus visiones sobre las democracias populares en América latina. No discutían ni debatían dado que todos comparten las mismas posturas.

"Cuando un europeo ve un ñandú, piensa que es un avestruz. Deseuropeizar la mirada es central. Hoy América del Sur está viviendo un período luminoso, y también amenazado. Pero hoy hay dos variantes: que el capitalismo controle la sociedad, amenazando su existencia, o que las sociedades pongan límites y controlen al capitalismo. Esto último es lo que hoy está sucediendo en América latina", opinó Coscia.

Un poco más tarde, en diálogo con LA NACION, Quino confesaría: "Mirando el mundo de hoy, Mafalda diría que el ser humano no aprende nunca de su propia experiencia". Como si hubiera sobrevolado algunas de las charlas..


Telam


SALÓN DEL LIBRO DE PARÍS
Quino: “Hoy Mafalda se preocuparía 
por la estupidez humana” 
TELAM

Ansiosos por saber quién es el hombre detrás del éxito de “Mafalda”, alrededor de mil personas se congregaron en el Salón del Libro de París para escuchar a Quino, quien tranquilo y de buen humor contestó todas las preguntas y lanzó: “Hoy Mafalda se preocuparía por la estupidez humana”.



Emocionado y genial, Joaquín Salvador Lavado –quien cumplió 60 años de trayectoria- fue recibido por los franceses como el ídolo más esperado en un sentido homenaje. El creador de Mafalda, la niña más famosa en ese país que por estos días es una imagen recurrente en el Salón, también fue condecorado por el embajador francés en Argentina, Jean-Michel Casa, con la Legión de Honor.

"Desde que era chico, cuando leía que le daban a alguien la Legión de Honor, me daba muchísima envidia", dijo el dibujante de 81 años acompañado de su mujer, Alicia, y sus editores argentinos, Kuki Miler y Daniel Divinsky. "Pensaba: `A lo mejor si me porto bien algún día me la darán`. Estoy muy emocionado".

Aplaudido y vitoreado, Quino nunca perdió la sonrisa ante semejante recibimiento de fans de todas las edades que ocuparon la Gran Escena, el mayor espacio de este Salón del Libro, donde muchos se quedaron escuchando parados. La entrevista estuvo moderada por el editor de ActuaBD, Didier Pasarmonik, y el dibujante francés Zep -creador del personaje Titeuf-, quienes amenizaron el emotivo encuentro con Quino. “Es una ocasión muy rara poder hablar con él”, lanzó en francés, el idioma en que se desarrolló la charla.

¿Cualquiera puede ser humorista?, preguntó Didier y Quino dijo: “No, hay que tener algo, no sé qué es, pero hay que tener algo. Empecé a publicar y quería saber qué era el humor, leía a Freud, pero en un momento me dije el que maneja un barco no se pregunta qué es el mar todos los días, simplemente se manda. Hay cierta manía por saber qué es el humor y no la angustia”. “Es el público el que tiene que buscar el fenómeno de Mafalda en el mundo”, reconoció ante la pregunta de la “fórmula del éxito” de la pequeña “superstar”, como la definió el entrevistador.

En la arqueología por entender a esa niña comprometida, Quino contó los orígenes de su creación: “Mafalda fue hecha a pedido, me pidieron que creara un personaje para una campaña de publicidad de electrodomésticos Mansfield y había que buscar un nombre más argentino”. “La idea era armar una publicidad encubierta para que apareciera el personaje siempre en el diario y, en realidad, publicitar ese electrodoméstico. La temática anticapitalista fue como una forma de hacerse perdonar por esos inicios tan capitalistas”, ironizó.

“El editor decidió sacar un libro porque vio que alguien había cortado una de las tiras en el diario y la había pegado en un cuaderno, entonces dijeron `¿por qué no hacemos un libro?`”, relató sobre los inicios de la tira que se vende en todo el mundo, aunque él mismo lo relativizó: “Tampoco tanto”. “Se vende más en países latinoamericanos, en España, Portugal, el resto de Europa la ignora absolutamente”, agregó, mientras su entrevistador insistió “¿Qué hay de argentino en Mafalda?”, y Quino, lacónico, respondió en francés: “Moi” (yo). 

La tira “Mafalda” salió entre 1964 y 1973 y el autor contó que dejó de hacerla porque “en esos momentos los escuadrones de la muerte habían empezado a buscar sangre y Mafalda no podía dejar de hablar de eso, entonces evité hablar de eso, tendría que haberme ido de la Argentina, pero el exilio siempre es un desgarro”. 

También habló de los entrañables compañeros de Mafalda: “En el caso de Felipe, me inspiré en mi amigo Jorge Timossi que murió en Cuba hace tres años y lo quería mucho; y Manolito es un personaje que existe por todos lados, a las personas que les gusta el dinero, es normal”, explicó. “Susanita también es un personaje que existe en todas las sociedades y Mafalda es el más fabricado. El que amé mucho es Libertad, porque siempre fue muy contradictoria, pero muy libre como todos nosotros que amamos la libertad, la aceptamos y también nos incomoda un poco”, dijo.

En varias oportunidades el público quiso rastrear en Quino las posibilidades más irreales sobre la vida de Mafalda; él, tranquilo, respondió: “Para mí es un dibujo, no una persona, no sé cómo hay que comportarse con eso”. “Nunca me pregunté cómo sería a los 50 años. Es un dibujo y es lo que es, irrepetible, incluso hay personas que quieren saber si Miguelito se casó con Susanita, ese tipo de preguntas no me las hago”.

Pero sí fue contundente cuando alguien alzó la voz y le preguntó: "¿Cual sería la principal preocupación de Mafalda en 2014?". “La estupidez humana”, dijo en seco, seguro. Entre otras expresiones, Quino se definió como “anticlerical”, manifestó su amor por la Revolución Cubana e incluso reveló que se inspiró en el Antiguo Testamento para sus trabajos. “Ahí está todo -dijo-: la corrupción, la muerte, el amor, todas las actitudes humanas están allí”.

Contento, emocionado, Quino recibió un verdadero homenaje francés, con un público que desbordaba cariño hacia este maestro de la historieta y del humor que supo captar el pulso humano, las injusticias y la razón en la mirada de una niña que sigue deslumbrando a cada nueva generación que la conoce. Al cumplirse los 60 años de carrera, le pidieron un balance y sin perder la humildad sostuvo: “Yo quería ser Picasso, estoy contento con el resultado de Mafalda pero no es para tanto”.






viernes, 21 de marzo de 2014

Las Chicas de Divito nos esperan en el Museo Del Humor





Hugo González Castello -Vicepresidente del MUDI- nos informa que...

"Conjuntamente con la muestra de Federico Fellini, el próximo sábado a las 12:00 horas inauguramos la muestra ‘Chicas de Divito’ en el Museo del Humor, Avda. de los Italianos 851 – Capital. Están cordialmente invitados a compartir el evento con nosotros"


Información adicional:

Colección Museo del Dibujo y la Ilustración. En la muestra se exhibirán originales de Guillermo Divito (tintas y técnicas mixtas) de trabajos aparecidos en la Revista Rico Tipo entre 1945 y 1970, en la sección Chicas de Divito. También se expondrán gigantografías donde los personajes adquieren otra dimensión y volumen. La muestra se complementa con material gráfico y de época. Inauguración: sábado 22 de marzo a las 12 hs. Hasta el 18 de mayo. Sala 1.


Museo del Humor


Pueden encontrar más información sobre la trayectoria de Divito, la revista Rico Tipo e imágenes de sus Chicas en:

www.museos.buenosaires.gob.ar/muhu/agenda.html#divito






jueves, 20 de marzo de 2014

Teodoro y Cía. en 1988 (II)







Con la presente entrada completamos el grupo de alrededor de 70 tiras pertenecientes a 1987 y 1988 de esta gran historieta.
Reiteramos: Viuti (a través de De la Flor) apenas alcanzó a publicar tres tomos de su creación (todavía conseguibles). Otros episodios se agregaron en la excelente colección de Hyspamérica sobre nuestros humoristas gráficos. También hasta hace un tiempo circulaba en la Web un pdf con similar material. 
Lo que ofrece Sonrisas Argentinas intenta colaborar con la idea de brindar a los lectores al menos una pequeña parte de lo publicado en la segunda mitad de los 80.

Quienes admiramos la obra de Viuti sabemos qué justo sería que se editen  todos los tomos posibles, como en el caso del Inodoro Pereyra de Fontanarrosa,  o algo que se le aproxime, como Caloi y su Clemente. Pero es difícil, muy difícil. 
Ojalá más adelante podamos seguir incorporando momentos de Teodoro y sus compañeros de oficina, una de las historietas más importantes de los ´80, sin ninguna duda. Solo basta leer estos últimos ejemplos para comprobar una vez más que, además de hacernos reír, Viuti nos ayuda a comprender  la historia reciente de nuestro país...



¿?-10-1988


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09-12-1988


16-12-1988



*A pesar de no contar en la mayoría de los casos con la fecha exacta de la tiras, las mismas fueron ubicadas siguiendo el número de cada una, cuando  aquél fue señalado por el dibujante.










miércoles, 19 de marzo de 2014

Grupo Quinterno: Gran reunión y nuevo blog





El sábado 15 de marzo se realizó en José Mármol la 39º reunión de fans quinterneanos. Con Claudio Morrone como muy amable anfitrión, pasamos cuatro horas muy entretenidas entre almuerzo, charlas sobre los más diversos temas y la presentación de un nuevo blog ideado por Roberto Bonini, donde pueden encontrar material de anteriores encuentros y enterarse de novedades y futuros proyectos. El enlace es el siguiente:

www.grupoquinterno.blogspot.com.ar/


¡Muchas gracias como siempre a todo el grupo!





domingo, 16 de marzo de 2014

Teodoro y Cía en 1988 (I)






Arrancamos 1988 con la primera entrega de tiras que -aunque en algunos casos distantes entre sí- nos ayudan a rememorar un tiempo de australes, oficinas pre-tecnología y un par de cuestiones que no se han modificado: la carga inflacionaria y la especulación por el valor del dolar. 
Quienes posean más tiras de esta gran historieta, los invitamos a enviarlas al blog, con la idea de ir completando una extensa etapa que no se tradujo en libros recopilatorios.



 02-01-1988

 ¿?-01-1988

 ¿?-¿?-1988

 20-02-1988

 27-03-1988

06-04-1988

 07-04-1988

 15-04-1988

 ¿21?-04-1988

 ¿23?-04-1988

 ¿?-¿?-1988

¿?-¿?-1988









viernes, 14 de marzo de 2014

Presentación de "El que no se ríe es un maleducado" (con un divertido mensaje en video de Landrú)



Hace unos días les comentaba acerca de la excelente presentación del nuevo libro de Landrú en el Salón Dorado de la Legislatura Porteña, el cual significó además la posibilidad de homenajear al mítico humorista argentino. Ahora, a través de la Fundación Landrú, recibí este nuevo mensaje del gran dibujante, que incluye un grupo de fotografías del evento y las palabras del propio humorista, con toda la alegría de vivir a sus 91 años. Muchas gracias, Maestro!



Hola Luis ¡La presentación del libro ha sido un éxito! 

Durante estos últimos días, recibí muchísimos elogios por el libro, por la organización del evento y por el video que se proyectó al final. Todo esto me enorgullece. ¡De verdad! Felicito a todos lo que hicieron posible la publicación de este fantástico libro. Especialmente a Juan Almada y Santiago Lisarrague, ambos de la editorial Alpha Text. A mi hijo Raúl y mi nieto Gonzalo. Muchas gracias por las cálidas palabras de Rolando Hanglin, Pedro Luis Barcia, Hermenegildo Sábat, Oscar Moscariello, Horacio del Prado y Norma Aleandro, aunque no pudo venir. Agradezco también a todos los que han asistido al evento. Y a todos los que querían asistir pero no pudieron venir, muchas gracias, pero menos. Sé que de alguna manera estuvieron presentes. Más abajo les dejo el video que me han solicitado. Espero que disfruten del libro. 

 Afectuosamente, Landrú










El pasado miércoles 5 de marzo se presentó el libro "Landrú, el que no se ríe es un maleducado". Más de 400 personas llenaron el Salón Dorado de la Legislatura porteña entre amigos, familiares, periodistas y admiradores. Como el homenajeado dibujante Juan Carlos Colombres, de 91 años, no pudo estar presente en el acto, se proyectó un video con un divertido mensaje grabado de Landrú para todos los asistentes. Los oradores fueron el editor del libro, Horacio del Prado, el periodista Rolando Hanglin, el académico Pedro Luis Barcia, el caricaturista Hermenegildo Sábat y el legislador porteño Oscar Moscariello.













Hermenegildo Sábat


Rolando Hanglin




En primer plano, Néstor Ibáñez y Sergio Langer


El libro ya está disponible en las librerías







martes, 11 de marzo de 2014

Liniers, en The New Yorker





Una excelente y gratificante noticia para Liniers y todos sus seguidores: una magnífica ilustración suya es tapa de la prestigiosa The New Yorker. La siguiente nota fue publicada en el diario La Nación y la transcribimos de manera completa. ¡Felicitaciones!



El ilustrador argentino Liniers llegó a la tapa de The New Yorker 

La prestigiosa revista de EE.UU. eligió un dibujo del autor de Macanudo
 Por Franco Varise 
 Foto: LA NACION 


"La última tapa de la prestigiosa revista norteamericana The New Yorker tiene algo familiar para los lectores argentinos. El ilustrador Ricardo Siri, más conocido como Liniers, fue el autor de la portada, un verdadero ícono de la gráfica periodística. El autor, que ya publicó el año pasado uno de sus libros en los Estados Unidos ( The Big Wet Ballon ), comenzó a ser conocido en algunos círculos de ese país donde este año se editarán otras obras suyas.

La revista The New Yorker se erigió desde sus inicios, en 1925, como un ejemplo de periodismo de calidad y, actualmente, tiene una tirada de más de un millón de ejemplares. 

Liniers, que desde hace diez años publica su tira cómica Macanudo en LA NACION (la de ayer hace una sutil referencia al acontecimiento), es el segundo argentino en llegar a la tapa de The New Yorker. El primero fue el papa Francisco, en diciembre pasado, como personaje del año y retratado haciendo "angelitos" en la nieve por el ilustrador Barry Blitt.

El tema de la portada de Liniers explotó en las redes sociales. Y desde su cuenta en Twitter (@porliniers) el autor agradeció a cientos de seguidores que lo felicitaron. "Para los ilustradores, la tapa de The New Yorker es el Santo Grial de nuestro métier. Es algo que miramos siempre de lejos y sin ninguna ilusión de llegar a hacer nada en esa revista más que comprarla de vez en cuando. Así que la serie de situaciones que se fueron dando para que yo publique esta tapa fueron encaradas con una fuerte dosis de incredulidad", comentó a LA NACION Liniers.

Héroes del ilustrador argentino como Saul Steinberg, Sempé, Charles Addams, Art Spiegelman, Daniel Clowes, Mariscal, Barry Blitt y Robert Crumb pasaron por The New Yorker. Además de haber sido el hogar literario de J.D. Salinger, Philip Roth, Vladimir Nabokov, sólo por nombrar algunos escritores. "The New Yorker es el Barça si el Barça viniera siendo el Barça desde 1925", graficó Liniers. 

Consultado acerca de cómo llegó su ilustración a la tapa explicó: "Hace un par de años me contactó Françoise Mouly, editora artística de The New Yorker para hacer un libro para su editorial para niños, Toon Books. En una reunión me pidió que le mandara bocetos. Hice varios sin mucha expectativa, pero uno le llamó la atención... lo trabajamos con su guía editorial y terminó en la tapa. Todavía no me lo creo"..







jueves, 6 de marzo de 2014

Aplausos para Landrú



Espacioag.com


Por gusto personal, he decidido dividir esta entrada en dos partes. La primera, para referirme a mi propia experiencia en cuanto a la presentación de "Landrú - El que no se ríe es un maleducado". Y luego transcribiendo los artículos publicados en el diario La Nación y en la revista Ñ, esto es, las verdaderas notas periodísticas, y que si bien -como en muchos otros casos- no es más que copiar y pegar, me interesa poder reunir en Sonrisas Argentinas estos textos que suelen aparecer dispersos o algo perdidos por la web, tal vez no valorados como corresponde. 

Por suerte, y tal como se aconsejaba en la invitación, pude llegar a la calle Perú con cierta antelación. No había más que un grupo de diez personas, quienes debimos esperar muy poquitos minutos para poder ingresar. Por supuesto, el Salón de la Legislatura Porteña es un espacio muy bello y muy adecuado para la presentación del libro. Claro que, como simple lector, al no conocer a casi nadie en forma personal, decidí elegir un buen lugar y esperar al comienzo del acto.
Pero muy rápido (y por fortuna) la situación cambió mucho para mí ya que apenas giré mi cabeza hacia la izquierda vi sentado algunas filas de asientos más allá a Néstor Ibáñez -gran humorista gráfico-, quien fue uno de mis profesores en la escuela de Carlos Garaycochea hace ya unos años. Nos saludamos a la distancia, y me invitó a acercarme. Así que mientras charlaba con él (está trabajando con medios europeos), también tuve oportunidad de conocer a Lawry (compartíó con Ibáñez el staff de Humor Registrado) y más tarde a Diego Parés, quien se acercó a saludarlos. La gentileza de todos ellos me permitió compartir ese momento.
En el grupo luego intervino una investigadora del humor político. Reciente tesista, comentó que el trabajo desarrollado para su carrera universitaria se basaba en tal tema durante los años 70, por lo que actualmente estaba a la búsqueda de transformar sus textos en libro (teléfono, editores).

En cuanto al acto, mucho mejor podrán saber los detalles a través de las notas que mencioné con anterioridad. De mi lado, puedo decir que en pocos minutos el Salón estaba colmado, con gente de pié en los pasillos laterales y gran cantidad de fotógrafos, periodistas y otros profesionales grabando dicho acto. Muchos humoristas gráficos, claro -Meiji, Maicas, Cativa, Langer- y con seguridad tantos otros que no alcancé a divisar debido a la gran cantidad de público asistente.
Tras las palabras de los conferencistas (breves, divertidas y sustanciosas), se pasó un video en pantalla gigante con las imágenes de Landrú desde su casa, alegre y jovial a sus 91 años...
Juan Carlos Colombres, cómo dudarlo, es un verdadero sociólogo e historiador de los últimos sesenta años de nuestro país, de sus costumbres y de sus vaivenes políticos. Sobradamente inteligente y humilde a la vez, se ha reído de los 'creídos', remarcando la ridiculez de su postura, pero sin agredir jamás, con altura, dignidad y ternura.

Una vez terminado el evento, fue el tiempo de sandwiches, saladitos varios, masas y bebidas que desaparecieron con una velocidad asombrosa, sin negar que quien suscribe contribuyó en forma entusiasta a que tal hecho se produzca... Allí también pude charlar con Pablo Sapia, alguna vez participante de las reuniones quinterneanas.
Por entonces ya eran más o menos las 20 horas y era momento de regresar -subte mediante- al barrio de Flores. Y si el libro (muy lujoso y extenso) anda por las librerías en el fin de semana, trataremos de darle una miradita. 
Ah!, a Landrú y a la gente que me dio la posibilidad de asistir, muchas gracias!


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Del Prado, Sábat, Barcia, Hanglin y Moscariello se refirieron al gran Landrú con inteligencia, humor y mucho afecto.
 Fotografía: Fernando de la Orden (revista Ñ)


Landrú: de Perón a Kirchner, 
60 años de humor político y absurdo 
 Colegas y amigos presentaron ayer en la Legislatura ¡El que no se ríe es un maleducado!, un libro que recopila y analiza su obra; por sus trabajos, el premiado humorista fue perseguido y censurado en los 70.
 Por María Elena Polack | LA NACION 
Jueves 06 de marzo de 2014 


"Puchunguita es un encanto/ mi puchunga es un primor/ las caderas de mi negra/ miden 122." Parte de la cumbia de Mike Laure, interpretada con cadencia por Juan Carlos Colombres, Landrú, fue la sorpresa de la presentación de ¡El que no se ríe es un maleducado! , la compilación de toda su obra. 
El público que se acercó ayer al Salón Dorado de la Legislatura porteña sonrió y aplaudió la humorada de Landrú, que prefirió protagonizar un video casero para participar del homenaje que sus colegas, sus simpatizantes y los diputados de la ciudad ofrecieron ayer al destacado humorista.

"No estoy para emociones violentas", se había disculpado Landrú ante Horacio del Prado, el compilador del libro, quien contó la anécdota y dejó en suspenso el saludo del maestro hacia su público. Fue divertido escucharlo cantar y reír "A puchunga la invitaron/ al velorio de Ramón/ el muerto vio sus caderas/ de pronto resucitó una cumbia", en el intento de restarle solemnidad al reconocimiento de toda su carrera. 
¡El que no se ríe es un maleducado! es una amplísima recopilación de 10 capítulos y 462 páginas, editada por Alpha Text, en la que Horacio del Prado, hijo de Calé, otro historietista legendario, trabajó durante tres años, y que cuenta con prólogos de colegas, historiadores, especialistas en lengua castellana y hasta de la actriz Norma Aleandro, con la que Landrú compartió durante un tiempo un programa de radio. 

Ciudadano ilustre de la ciudad desde 2003, Landrú nació en 1923 y publicó su primer chiste en la revista Don Fulgencio, de Lino Palacio, en 1945, donde su hermano Jorge Palacio, más conocido como Faruk, le sugirió el seudónimo que se convertiría en su sello de éxito. En Cascabel aparecieron sus primeros trabajos de humor político, y en 1957 fundó Tía Vicenta, la revista que con ironía cuestionó la dirigencia nacional hasta su clausura, en 1966, durante el gobierno militar de Juan Carlos Onganía. Antes y después de Tía Vicenta, su genio tuvo lugar en las páginas de Vea y Lea, Avivato, Pobre Diablo, Rico Tipo, Patoruzú, Sucedió con la Farra, Dinamita, Gente de Cine, Loco Lindo, Leoplan, Gente y la Actualidad, Somos, Mercado y los diarios El Mundo y Clarín. 
En 1971, la Universidad de Columbia le otorgó el destacado premio María Moors Cabot, el más antiguo reconocimiento internacional en periodismo. Entre sus personajes más destacados se recuerdan la Tía Vicenta, Rogelio "el hombre que razonaba demasiado", al Doctor Chantapufi y el señor Porcel. Landrú ha satirizado la política argentina desde el primer mandato de Juan Domingo Perón en 1945 hasta la gestión del ex presidente Néstor Kirchner.

 "El humor político de Landrú es una lima sorda: va poniendo en su lugar los ridículos", resumió el presidente de la Academia Nacional de Educación, Pedro Luis Barcia, que, en su habitual tono humorístico, recordó algunos de los chistes más absurdos de Landrú. "La sumatoria del trabajo de Juan Carlos es monumental. Su humor no envejece, sino que es una gran calesita", sostuvo su colega Hermenegildo Sábat, actual presidente de la Academia Nacional de Periodismo, quien repasó sus inicios en el periodismo gráfico junto a Landrú. El periodista radial Rolando Hanglin se definió como un "gran fanático de Landrú de toda la vida" y desgranó recuerdos y anécdotas personales. "Era el absurdo llevado al paroxismo", planteó Hanglin al referirse al creador de publicaciones fundacionales como la revista Tía Vicenta. "Hemos trabajado juntos. Es el genio más grande de nuestro pequeño gremio de periodistas humoristas. Nunca agravió. Nunca agredió. Es un gran observador de las tendencias y de los tipos sociales. Siempre pescaba con precisión y con fuerza todos los tipos humanos de Buenos Aires y también sus conceptos y sus ideas", añadió. 

En primera fila, buena parte de la familia de Landrú seguía con atención cada comentario. Uno de sus hijos, Raúl, asistió acompañado por buena parte de sus hijos y de sus nietos. Apenas un poco más atrás, se repartían muchos amigos y colegas de la vida del humorista, como Miguel Brascó, Juan Carlos Saravia, José Claudio Escribano, Antonio Requeni, Norberto Firpo, Eduardo Meléndez, Luis Grosman y Daniel Balmaceda. Casi todos tenían comentarios para hacer en voz baja y con una sonrisa nostálgica sobre los personajes de historieta que adornaban el pequeño estrado: el Señor Porcel, el Señor Cateura, Rogelio, María Belén, Tía Vicenta, Jacinto W el Reblan, Sir Jonás el Executive, el Gato Clase A, Mirna Delma. Diputado porteño por Pro y vicepresidente de Boca Juniors, Oscar Moscariello ofició de anfitrión de la ceremonia en el Salón Dorado de la Legislatura y recordó el impacto que había causado en su familia la clausura de la revista Tía Vicenta, dispuesta por el gobierno militar de 1966. "Como humorista político, hoy Landrú pondría una cuota de humor. Hacía sociología humorística", destacó Moscariello, al calificar el "humor político como un editorial de una profundidad enorme".



Landrú, maestro de la sátira social argentina, 
por fin editado en un libro
 "Landrú ¡El que no se ríe es un maleducado!" se presentó anoche en la Legislatura porteña. 
El legendario humorista, de 91 años, recibió un cálido homenaje.
por MARCELA MAZZEI
Revista Ñ - Jueves 6 de marzo de 2014


Fue un aplauso emocionado el que recibió Juan Carlos Colombres pese a que no estuvo presente –porque, a sus 91 años, “no está para emociones fuertes”–, ayer, cuando se presentó el libro Landrú - El que no se ríe es un maleducado: 464 páginas que compilan por primera vez sus viñetas producto de seis décadas de trabajo. Fue en el Salón Dorado de la Legislatura porteña, donde la flamante edición de Alpha Text sirvió de pretexto para un homenaje al dibujante que hizo reír a varias generaciones y atravesó etapas de la historia argentina con un humor absurdo, de salón.

Los presentadores fueron el editor del libro, Horacio del Prado – hijo de Calé, talentoso humorista gráfico de los años 50 y 60–; el periodista Rolando Hanglin y el artista plástico y caricaturista de Clarín, Hermenegildo Sábat, junto al anfitrión Oscar Moscariello, legislador. Personalidades como los presentadores y Rosendo Fraga, Sendra y Rogelio García Lupo, entre otros, pusieron en palabras las razones de su legado, a través de prólogos a cada uno de los diez capítulos del libro, publicado como parte de un trabajo de rescate que lleva adelante la Fundación Landrú. 

“Su humor no incluye ironías, resentimientos ni revanchas... ”, escribió su colega Hermenegildo Sábat, que destacó su elegancia en el periodismo argentino. A modo de seguimiento biográfico, el libro alterna textos y viñetas con líneas de tiempo que abonan el clima de época. El primer capítulo resalta el día en que –ya abrazada la vocación, a los siete años con la anécdota fundacional de su reescritura de La Biblia– el joven Colombres debutó como dibujante: una viñeta de Faruk (Jorge Palacio) lo muestra junto a Lino Palacio, director de Don Fulgencio. Allí, en la revista fundada el 17 de octubre de 1945, el mismo día en que nació el peronismo, Landrú comenzó su carrera. Y fue Faruk quien le señaló el detalle: con barba se parecía a un asesino serial francés, Henri Desiré Landru, y enseguida el humorista adoptó su apellido, con acento en la u, como seudónimo.

Armado con seudónimo y con la candidez de la juventud, encontró la fórmula para hacer humor político en tiempos convulsionados. Mientras trabajaba en Tribunales, sus dibujos y caricaturas circulaban en revistas como Cascabel, Vea y Lea y Pobre Diablo. Cuando debutó en Don Fulgencio, hacía apenas semanas que había finalizado la Segunda Guerra Mundial. Una década más tarde, veía derrocado al peronismo justo cuando sus personajes florecían con ímpetu, inspirados en su entorno: para “El Sr. Porcel” se inspiró en su propio padre, adepto a las discusiones políticas; mientras que su amigo y compañero de Tribunales, Rogelio García Lupo, sería “Rogelio, el hombre que razonaba demasiado”; y su tía Cora le dio letra a la “Tía Vicenta”, una señora que sin saber mucho amaba opinar de política.

Capítulo aparte le dedica el libro a Tía Vicenta, su proyecto independiente: una revista de la que fue director. Fundada en agosto de 1957, llegó a vender 500.000 ejemplares por semana. En sus páginas firmaron Caloi, Sábat, Quino, Oski, Copi, Siulnas, Garaycochea, Oscar Grillo, entre una pléyade de renovadores del humor gráfico. Allí se publicaron también las primeras fotografías intervenidas como parodia de los estilos periodísticos “serios”. El 17 de julio de 1966 salió su último número. Algunos políticos como Aramburu o Alsogaray, se habían resignado a ser dibujados como vacas o cerdos; Onganía se vio convertido en morsa, no le gustó y lo censuró. El capítulo “Talento mata censura” muestra cómo Landrú hizo de las dificultades protagonista de sus propias creaciones. 

Una nueva era lo tenía como estrella en las páginas de la revista Gente y la actualidad y de Clarín, poco después de recibir el Premio María Moors Cabot de la Universidad de Columbia en 1971. “En los 70 todavía las influencias de las señoras gordas de doble apellido, católicas, castradoras y eurocéntricas eran más fuertes”, escribe Sendra en su prólogo. “Y él supo plasmar a esa clase social, y a sus arrabales como una auténtica autopsia donde quedaban a la vista prejuicios, aspiraciones y frustraciones que estaban en el inventario de casi toda la clase media y alta argentinas”, resume quizás su mérito más sobresaliente, el de haber interpretado los vaivenes de un mundo cambiante, y haber dejado una marca. Fue él quien le puso de nombre Villa Cariño a la zona conocida así, en Palermo y el país; él acuñó la frase “gente como uno” para sintetizar las incómodas manías de pertenencia de clase en una sociedad sacudida por el peronismo; y de su puño salió el presidente Arturo Illia caracterizado como tortuga, imagen que se instaló en nuestra historia. 

Presente a través de un video grabado por su nieto, Landrú pidió que sus colegas lean el libro y que “le den su opinión”.