Maestros

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martes, 25 de marzo de 2014

Quino, el gran maestro del humor gráfico argentino, fue condecorado en Francia con La Legión de Honor




www.livreshebdo.com.fr


Pocos seres humanos son merecedores de cosechar tantas muestras de gratitud como las que está recibiendo Joaquín Lavado en estos años. Les dejo aquí algunas de las notas aparecidas en los últimos días en medios nacionales e internacionales. Si bien algunos temas se reiteran inevitablemente, es de todas formas interesante observar la mirada de cada periodista y de cada medio en particular, más allá de que todos coinciden en su admiración hacia Quino.
Felicitaciones una vez más, Maestro!




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Salon du livre :Quino, le papa de Mafalda, 
décoré de la Légion d'honneur
CULTURE BD Par Olivier Delcroix Publié le 23/03/2014 
www.LeFigaro.fr


BD - À 82 ans, le célèbre dessinateur, aussi surnommé le «Sempé argentin», a reçu samedi les insignes d'officier de la Légion d'honneur des mains de l'ambassadeur de France en Argentine, dans le cadre de la célèbre manifestation littéraire qui a lieu porte de Versailles à Paris


Cela fait 50 ans que Mafalda ausculte le monde. Avec le sérieux des enfants idéalistes, cette gamine argentine connue dans le monde entier, de la Chine au Pérou en passant par la Corée, l'Espagne et, bien entendu la France, n'a jamais baissé les bras. Son célèbre papa, Quino, qui l'a créé voici 50 ans, a reçu samedi les insignes d'officier de la Légion d'honneur des mains de l'ambassadeur de France en Argentine, au Salon du livre de Paris.
Sa petite héroïne anticonformiste, connue dans le monde entier, avait elle-même été décorée de la Légion d'honneur le 7 mars, à l'ambassade de France à Buenos Aires: une première pour un personnage de BD. Alors retenu à Madrid par des problèmes de santé, le scénariste et dessinateur de 81 ans n'avait pu venir lui-même recevoir cette décoration. Mais il en avait fait un joli dessin. 
«Quand j'étais petit, en Argentine, et que je voyais dans Paris-Match des artistes recevoir la Légion d'honneur, j'étais très jaloux», a plaisanté Quino, sous les applaudissements, très ému de cette honneur. «Je me disais, un jour si je suis assez sage, on me la donnera peut-être aussi!». 
En cinquante ans de dessins de presse, cet humoriste à la douce poésie graphique, porte toujours avec lucidité, sa plume dans les plaies du globe. Né le 17 juillet 1932, à Mendoza en Argentine, Joaquim Salvador Lavado Tejon, surnommé Quino, apparaît tel qu'en lui-même, la BD l'a changé. À 82 ans, il affiche toujours un sourire fragile. Mais ce sont surtout ses grands yeux, derrière ses lunettes, qui font toute la différence. Ses pupilles noires, mobiles, vous observent, avec autant de curiosité qu'il est possible d'en avoir. Ce regard, aussi bienveillant qu'attentif, voilé toutefois d'un nuage d'inquiétude, Quino continue de le promener sur notre monde tel qu'il va ou ne va pas. Possède-t-il un secret pour extraire un trait d'humour des situations les plus sombres?
«Des gens beaucoup plus sérieux que moi, tels Bergson et Freud, l'ont déjà fait à ma place, expliquait-il au Figaro lors d'un de ses derniers passages à Paris où il possède un appartement. Je considère l'humour comme un océan dont je serais le marin. Tous les matins, je me lève et scrute l'horizon, je sens le vent et me demande si la pêche va être bonne.» A lire ses albums, on se dit que Quino, n'a aucun souci à se faire. 

Quino, le «Sempé argentin» 

Depuis cinquante ans, sa pêche satirique est plutôt miraculeuse. A tel point que d'aucuns ont cru bon de le surnommer le «Sempé argentin». Finalement, cela ne le gêne-t-il pas? «Pas du tout, confie-t-il. Je me souviens même avoir rencontré Sempé en 1968. A l'époque, c'était déjà un dieu pour moi. Nous adorions Bosc, Chaval et Ronald Searle, et nous nous voulions des résistants de l'humour absurde. Je crois que nous partageons la même vision du monde. Nous sommes nés le même jour de la même année et nous avons publié notre premier ouvrage en même temps. En fait, je le considère un peu comme un «frère d'encre».» 

Et qu'en est-il de Mafalda? Se souvient-il du jour où il a créé cette si attachante gamine sud-américaine? «Mafalda est un peu la petite sœur argentine du petit Nicolas... en plus politisé, toutefois, résume-t-il. Mafalda est née d'une bien curieuse manière. C'était en 1962. Une marque d'électroménager m'avait commandé une campagne de publicité où je devais combiner «Peanuts» et la série «Blondie». Il s'agissait des aspirateurs Manfield, marque argentine équivalente à Philips. J'avais créé une douzaine de «strips» où Mafalda évoluait, au quotidien, au sein d'une famille modèle. Finalement, la campagne n'eut jamais lieu. C'est mon ami Julian Delgado, rédacteur en chef de la revue hebdomadaire Primera plana, qui me demanda, en 1964: «Tu aurais quelque chose pour nous?» C'est ainsi que Mafalda, dont j'avais trouvé le nom dans le roman de David Vinas, Dar la cara, vit le jour...» 


«Mafalda, c'est moi. Et je ne veux pas qu'elle vive de nouvelles aventures après ma mort. »
 Quino, dessinateur argentin 


Pourtant, a-t-il pensé, comme pour Blake et Mortimer, Spirou, Lucky Luke, le Marsupilami, Achille Talon et bien d'autres héros de papier, qu'elle pourrait être dessinée par quelqu'un d'autre que lui, après sa mort? Soudain, Quino se trouble. «Ma foi, je n'y avais absolument pas pensé, répond-il, avec le plus grand sérieux. Mais pour moi, tout cela a toujours été très clair. Mafalda, c'est moi. Et je ne veux pas qu'elle vive de nouvelles aventures après ma mort.» Voilà qui est dit. Mafalda devrait être fière de son père. L'aventure continue.



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Quino, condecorado en París: “Yo quería ser Picasso”
LITERATURA - Revista Ñ - 24/03/14 

 Recibió la Legión de Honor, la más alta distinción de Francia. 
 Por SUSANA REINOSO Paris. Especial.  


En el Salón del Libro de París la FNAC, cadena francesa de librerías que tiene un punto de venta en el stand argentino, ofrece fotos digitales gratuitas y, aunque no es el fernet de la Feria del Libro porteña, las filas son interminables. “Las ventas de libros de autores argentinos crecieron este año”, comentó a Clarín la encargada del lugar. Encabeza el ranking Julio Cortázar, sobre todo, su novela Rayuela. Ayer, buena parte de su obra había volado. Y, nobleza obliga, acá también a veces los libros vuelan sin ser pagados. 

Le siguen en ventas los libros de Quino, especialmente, por supuesto, las tiras de Mafalda, que en septiembre cumplirá 50 años. El historietista fue condecorado el sábado con la Legión de Honor de Francia. “Desde que era chico, cuando leía que le daban a alguien la Legión de Honor, me daba muchísima envidia”, dijo Quino. Y no es para menos: la Legión es la condecoración más importante de Francia, la estableció Napoleón en 1802 y reconoce a quienes tengan “méritos extraordinarios”. 

Charlando con el público, Quino hizo su balance: “ Yo quería ser Picasso, estoy contento del resultado con Mafalda, pero no del todo”, dijo. Y aunque explicó que no se imagina una Mafalda cincuentona, cuando le preguntaron de qué se ocuparía ella hoy no tuvo dudas: “De la estupidez humana”. 

En otra mesa se hablaba sobre “la novela de la memoria”. Mempo Giardinelli dijo que “la literatura es un ejercicio de recordación, de memoria. El relato de la literatura es el que las sociedades acaban por asimilar”. Elsa Osorio contó el modo profundo en que se involucró con el tema de los hijos robados durante la dictadura cuando escribió sobre eso. En cambio, Lucía Puenzo contó que su novela Wakolda estuvo “más inspirada en la intención de contar que en la memoria”.

La dictadura, las víctimas del terrorismo de Estado y la memoria están muy presentes en las actividades propuestas por la Argentina. En el suplemento que el diario Le Monde le dedicó al país en el Salón del Libro, un título dice: “En Buenos Aires, escritores entre el dolor y la extravagancia”, bajo una volanta que resalta: “La diversidad y la ebullición son reales en la literatura argentina contemporánea”. En un pequeño apartado, el extenso artículo señala: “Nos equivocaríamos si redujéramos el campo de la inspiración argentina a la dolorosa cuestión de la memoria”.


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CULTURA ›
Quino recibió la Legión de Honor
 en el Salón del Libro de París
Cincuenta años de una creación genial 
Por el aniversario de la aparición de Mafalda, al dibujante y humorista gráfico le otorgaron la máxima condecoración de Francia, y participó de una entrevista pública junto a su colega francés Zep. “Yo quería ser Picasso”, confesó el maestro.
› Por Silvina Friera - Página/12 - Desde París 


“La principal preocupación de Mafalda hoy sería la estupidez humana.” La emoción de Quino –después de esta celebrada afirmación dicha en francés– le dibujaba en su cara un gesto de agradecimiento asombrado y dicha infinita. Nunca olvidará el amor que le declaró el público francés en el Salón del Libro de París, donde recibió la Legión de Honor –máxima condecoración de Francia– por los cincuenta años de Mafalda, y participó de una entrevista pública junto al dibujante francés Zep. Más de mil personas aplaudían, se ponían de pie, le sacaban fotos y le gritaban en francés: “¡Maestro!”, “¡Gracias, Quino!”. Antes de que Didier Pasamonik, editor de ActuaBD, comentara que “Mafalda devino una superstar”, la estupidez humana intentó conseguir un trofeo con trampa. Una joven se subió al escenario y le puso sobre las piernas del entrañable dibujante y humorista gráfico de 81 años un letrero con la insignia opositora al gobierno de Nicolás Maduro: “S.O.S Venezuela”. Y obtuvo la foto que deseaba. Pero cuando al final se abrió el juego al público, una joven venezolana que reside en París, tomó el micrófono para preguntarle, “a usted que es un gran humanista”, sobre la situación de Venezuela. “Deseo a Venezuela lo que le puedo desear a todos los países del mundo: que no haya injusticia. Hablar de la situación de Venezuela es complicado, no sé qué decirte. Porque amé siempre la Revolución Cubana y la amo todavía. Es un país que es así y al mismo tiempo no es tan así.” No era lo que la joven quería escuchar y se retiró ofuscada.

“Vengo de una familia antifranquista y anticlerical. Me considero de izquierda”, aclaró Quino. Y empezó a gambetear las respuestas con un estilo breve. ¿Qué hay de argentino en Mafalda? “Yo”. El público francés festejaba ese modo de ser del maestro. “No todo el mundo puede ser humorista –planteó–. Hay que tener algo, no sé qué es, pero hay que tener algo. Para ser humorista, siempre tenés que criticar algo. Empecé a publicar y quería saber qué era el humor. Leía a Freud, estaba buscando. En otro momento dije que el que maneja un barco no se pregunta qué es el mar todos los días, simplemente se manda. Hay cierta manía por saber qué es el humor y no la angustia.” Mafalda, su personaje más célebre, nació por encargo para una tira cómica que sirviera como publicidad encubierta de una marca de electrodomésticos Mansfield. Luego reveló cuáles fueron las fuentes de inspiración de los personajes de esta tira cómica universal. “Felipe salió de un periodista argentino admirador de la Revolución Cubana, Jorge Timossi, que murió en Cuba hace tres años –explicó–. Manolito es un tipo que existe en todas partes; una persona a la que le gusta el dinero es normal. Susanita también es un personaje que existe en todas las sociedades. Mafalda es el más inventado. El personaje que amé mucho es Libertad, porque siempre fue muy contradictoria, pero muy libre como todos nosotros que amamos la libertad, la aceptamos y también nos incomoda un poco.” 

¿Si dibujara ahora a Mafalda como sería? “Nunca me lo pregunté; es un dibujo y es lo que es: irrepetible. Hay personas que quieren saber si Miguelito se casó con Susanita, pero ese tipo de preguntas no me las hago.” Quino dejó de dibujar a Mafalda porque en la década del ’70 “los escuadrones de la muerte habían empezado a buscar sangre y Mafalda no podía dejar de hablar de eso”. Cuando Pasamonik observó que muchos compatriotas tuvieron que exiliarse –como Quino, que se fue a Milán en 1976–, el dibujante y humorista gráfico afirmó: “El exilio siempre es un desgarro”. La curiosidad por el francés que habla Quino quedó saldada cuando comentó que “a todo el mundo le gusta Francia, en realidad a todo el mundo, no”. “En la Argentina fue siempre culturalmente muy importante. La cultura francesa era vista como la más importante y crecí con esta idea.” A la hora de hacer un balance sobre su carrera, Quino hizo una confesión. “Yo quería ser Picasso; estoy contento con el resultado de Mafalda. Pero no para tanto.” Otra vez arrasaron los aplausos y la ovación. 

Entre las influencias literarias, recordó a Romain Rolland y el Antiguo Testamento. “Ahí está todo: la corrupción, la muerte, el amor; todas las actitudes humanas están allí. Si ustedes leen la Biblia, hay pasajes muy picantes –subrayó–. La parte de Sodoma y Gomorra con esos monos que descendieron, y no me acuerdo quién era en Gomorra el que quería hacer el amor con los monos.” Entonces llegó el turno de recibir la distinción y subieron al escenario el embajador francés en Argentina, Jean-Michel Casa, el secretario de Cultura de la Nación, Jorge Coscia, y Daniel Divinsky y Kuki Miler, editores de Quino. “Cuando era chico y veía en los periódicos que alguien recibía la Legión de Honor, me daba muchísima envidia”, reconoció el humorista gráfico. “Pensaba: ‘A lo mejor si me porto bien algún día me la darán’. Estoy muy emocionado”, balbuceó al borde de las lágrimas.



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Cultura
Quino recibió la Legión de Honor
 y una gran ovación en París
El padre de Mafalda fue homenajeado en una sala repleta de público en el Salón del Libro; 
sus trabajos son muy populares en Francia, que lo condecoró con su más importante distinción. 
Por Nathalie Kantt | Para LA NACION 

Quino, que confesó que está perdiendo la vista, recibió grandes aplausos.


El público aplaudía de pie, emocionado. Le gritaba "¡bravo!", "¡grande!". Los periodistas se amontonaban para tomarle fotos . La charla de Quino con el creador de Titeuf, la historieta más famosa de Francia, concluía con una distinción, la Legión de Honor, máxima condecoración en este país, otorgada por el embajador de Francia en la Argentina. A Quino, en silla de ruedas, le acercaron un micrófono. "Hace años, cuando leía que se lo daban a otros, me daba muchísima envidia. Hoy ese momento me ha llegado. Estoy muy emocionado. Muchas gracias." Las palabras del padre de Mafalda multiplicaron los aplausos en el más grande de los cuatro escenarios del Salón del Libro de París. 

Quino es amado en Francia y, con más de un millón de ejemplares vendidos en este país, una cifra enorme en el mundo de los dibujos, es considerado un fenómeno editorial. La casa Glénat, fundada en 1969, publica los libros de Mafalda desde hace casi 30 años. Francia fue el tercer país en empezar a publicarlos, después de Italia. El libro con la obra completa de Mafalda que la casa lanzó para festejar los 50 años de su nacimiento se agotó en tres semanas. La tirada había sido de 10.000 ejemplares. 

A pedido de los lectores franceses, que preguntaban cómo hacerles descubrir a sus hijos de cuatro años esas historietas que ellos tanto habían disfrutado, Glénat también publicó cuatro álbumes dirigidos a explicarles Mafalda a los más chicos. Quino se entusiasmó con ese proyecto. "Es un pilar histórico que hoy se sigue confirmando. Aunque nosotros no hayamos vivido en ese escenario político tan fuerte que evoca Quino, quedan esos valores atemporales, ineludibles, esa mirada cándida de los chicos sobre el mundo, sobre la riqueza, la ecología, la economía", explica a LA NACION el director de Glénat, Jean Paciulli. 

Quino transmite tranquilidad. Amablemente acepta dialogar con LA NACION y es sensible al tacto. Confiesa que casi no ve lo que pasa a su alrededor porque está perdiendo la vista. La mano le tiembla. "Es muy feo, a uno se le va desapareciendo el mundo", cuenta. Su declaración perfora el cuerpo. "La gente considera que Mafalda es una persona de verdad y hay lectores que se ofenden cuando les digo que es un dibujo más. Es muy difícil", agrega.

Hasta último momento nadie sabía en el Salón si Quino realmente vendría. El encuentro estaba programado, pero su delicada salud no le había permitido llegar a fines de enero a Angulema, al sudoeste del país, donde se realizó el festival internacional de la historieta, con un homenaje especial al autor argentino por el doble aniversario: sus 60 años de carrera y los 50 de Mafalda. Para suerte de los franceses, Quino llegó anteayer. Durante la charla con el dibujante suizo Zep, el creador de Titeuf, también editado por Glénat, el mendocino evocó sus principios como dibujante de historietas y su exilio a Europa en 1976. Al final, el comprovinciano Julio Le Parc se acercó a saludarlo. Se conocen desde hace años.

Si bien la de Quino fue la actividad argentina más concurrida, no fue la única que gozó de la atención de los lectores que ayer pasaron por el Salón. Los escritores Fernanda García Lao, Samanta Schweblin, Oliverio Coelho y Rosalba Campra conversaron sobre literatura fantástica en el Río de la Plata, a sala llena. Durante una charla homenaje, Martín Kohan confesó que nunca le había agradecido a Juan José Saer por su obra, y que aprovechaba ese momento para hacerlo. El público sonreía. Los franceses disfrutan de esos guiños.

Al mismo tiempo que la conferencia con Quino, y mientras cientos de franceses entusiasmados se abalanzaban sobre las propuestas literarias argentinas, el subsecretario de Cultura de la Nación, Jorge Coscia; el filósofo y fundador de Carta Abierta, Ricardo Forster; el psicoanalista Jorge Alemán y el politólogo Ernesto Laclau, todas figuras cercanas al Gobierno, presentaban sus visiones sobre las democracias populares en América latina. No discutían ni debatían dado que todos comparten las mismas posturas.

"Cuando un europeo ve un ñandú, piensa que es un avestruz. Deseuropeizar la mirada es central. Hoy América del Sur está viviendo un período luminoso, y también amenazado. Pero hoy hay dos variantes: que el capitalismo controle la sociedad, amenazando su existencia, o que las sociedades pongan límites y controlen al capitalismo. Esto último es lo que hoy está sucediendo en América latina", opinó Coscia.

Un poco más tarde, en diálogo con LA NACION, Quino confesaría: "Mirando el mundo de hoy, Mafalda diría que el ser humano no aprende nunca de su propia experiencia". Como si hubiera sobrevolado algunas de las charlas..


Telam


SALÓN DEL LIBRO DE PARÍS
Quino: “Hoy Mafalda se preocuparía 
por la estupidez humana” 
TELAM

Ansiosos por saber quién es el hombre detrás del éxito de “Mafalda”, alrededor de mil personas se congregaron en el Salón del Libro de París para escuchar a Quino, quien tranquilo y de buen humor contestó todas las preguntas y lanzó: “Hoy Mafalda se preocuparía por la estupidez humana”.



Emocionado y genial, Joaquín Salvador Lavado –quien cumplió 60 años de trayectoria- fue recibido por los franceses como el ídolo más esperado en un sentido homenaje. El creador de Mafalda, la niña más famosa en ese país que por estos días es una imagen recurrente en el Salón, también fue condecorado por el embajador francés en Argentina, Jean-Michel Casa, con la Legión de Honor.

"Desde que era chico, cuando leía que le daban a alguien la Legión de Honor, me daba muchísima envidia", dijo el dibujante de 81 años acompañado de su mujer, Alicia, y sus editores argentinos, Kuki Miler y Daniel Divinsky. "Pensaba: `A lo mejor si me porto bien algún día me la darán`. Estoy muy emocionado".

Aplaudido y vitoreado, Quino nunca perdió la sonrisa ante semejante recibimiento de fans de todas las edades que ocuparon la Gran Escena, el mayor espacio de este Salón del Libro, donde muchos se quedaron escuchando parados. La entrevista estuvo moderada por el editor de ActuaBD, Didier Pasarmonik, y el dibujante francés Zep -creador del personaje Titeuf-, quienes amenizaron el emotivo encuentro con Quino. “Es una ocasión muy rara poder hablar con él”, lanzó en francés, el idioma en que se desarrolló la charla.

¿Cualquiera puede ser humorista?, preguntó Didier y Quino dijo: “No, hay que tener algo, no sé qué es, pero hay que tener algo. Empecé a publicar y quería saber qué era el humor, leía a Freud, pero en un momento me dije el que maneja un barco no se pregunta qué es el mar todos los días, simplemente se manda. Hay cierta manía por saber qué es el humor y no la angustia”. “Es el público el que tiene que buscar el fenómeno de Mafalda en el mundo”, reconoció ante la pregunta de la “fórmula del éxito” de la pequeña “superstar”, como la definió el entrevistador.

En la arqueología por entender a esa niña comprometida, Quino contó los orígenes de su creación: “Mafalda fue hecha a pedido, me pidieron que creara un personaje para una campaña de publicidad de electrodomésticos Mansfield y había que buscar un nombre más argentino”. “La idea era armar una publicidad encubierta para que apareciera el personaje siempre en el diario y, en realidad, publicitar ese electrodoméstico. La temática anticapitalista fue como una forma de hacerse perdonar por esos inicios tan capitalistas”, ironizó.

“El editor decidió sacar un libro porque vio que alguien había cortado una de las tiras en el diario y la había pegado en un cuaderno, entonces dijeron `¿por qué no hacemos un libro?`”, relató sobre los inicios de la tira que se vende en todo el mundo, aunque él mismo lo relativizó: “Tampoco tanto”. “Se vende más en países latinoamericanos, en España, Portugal, el resto de Europa la ignora absolutamente”, agregó, mientras su entrevistador insistió “¿Qué hay de argentino en Mafalda?”, y Quino, lacónico, respondió en francés: “Moi” (yo). 

La tira “Mafalda” salió entre 1964 y 1973 y el autor contó que dejó de hacerla porque “en esos momentos los escuadrones de la muerte habían empezado a buscar sangre y Mafalda no podía dejar de hablar de eso, entonces evité hablar de eso, tendría que haberme ido de la Argentina, pero el exilio siempre es un desgarro”. 

También habló de los entrañables compañeros de Mafalda: “En el caso de Felipe, me inspiré en mi amigo Jorge Timossi que murió en Cuba hace tres años y lo quería mucho; y Manolito es un personaje que existe por todos lados, a las personas que les gusta el dinero, es normal”, explicó. “Susanita también es un personaje que existe en todas las sociedades y Mafalda es el más fabricado. El que amé mucho es Libertad, porque siempre fue muy contradictoria, pero muy libre como todos nosotros que amamos la libertad, la aceptamos y también nos incomoda un poco”, dijo.

En varias oportunidades el público quiso rastrear en Quino las posibilidades más irreales sobre la vida de Mafalda; él, tranquilo, respondió: “Para mí es un dibujo, no una persona, no sé cómo hay que comportarse con eso”. “Nunca me pregunté cómo sería a los 50 años. Es un dibujo y es lo que es, irrepetible, incluso hay personas que quieren saber si Miguelito se casó con Susanita, ese tipo de preguntas no me las hago”.

Pero sí fue contundente cuando alguien alzó la voz y le preguntó: "¿Cual sería la principal preocupación de Mafalda en 2014?". “La estupidez humana”, dijo en seco, seguro. Entre otras expresiones, Quino se definió como “anticlerical”, manifestó su amor por la Revolución Cubana e incluso reveló que se inspiró en el Antiguo Testamento para sus trabajos. “Ahí está todo -dijo-: la corrupción, la muerte, el amor, todas las actitudes humanas están allí”.

Contento, emocionado, Quino recibió un verdadero homenaje francés, con un público que desbordaba cariño hacia este maestro de la historieta y del humor que supo captar el pulso humano, las injusticias y la razón en la mirada de una niña que sigue deslumbrando a cada nueva generación que la conoce. Al cumplirse los 60 años de carrera, le pidieron un balance y sin perder la humildad sostuvo: “Yo quería ser Picasso, estoy contento con el resultado de Mafalda pero no es para tanto”.






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